Il y a 40 ans, l’Homme marchait sur la Lune

Nous sommes le 16 juillet 1969, il est 13h32 TU à Cap Canaveral en Floride. Une fusée Saturn V (voir ici) s’arrache du sol avec dans sa coiffe la mission Apollo 11 à destination de
Quatre jours plus tard, le 20 juillet vers 20h TU, le module Eagle se pose sur
La américains continuèrent à aller sur
Pourquoi n'y a t 'il plus de vol vers la Lune depuis 1972 ?
On peut déjà avancer l’aspect budgétaire, le programme Apollo a engouffré la modique somme de 25,4 milliards $ en 1969 (ce qui correspond à 135 milliards $ de 2006). A titre de comparaison, l’ISS, financée par plusieurs nations, a coûté environs 100 milliards de dollars sur une dizaine d’années. Ensuite, les retombés scientifiques restent somme toute modiques par rapport aux sommes engagées (en comparaison avec les missions planétaires automatiques). Enfin, les scissions au sein de la communauté scientifique de
Armstrong et Aldrin de retour au module de commande
Demain ?
La (re)conquête de
Les américains ont ressorti les vieux dossiers, leur programme de vol habité qui remplacera les navettes, Constellation, s’inspire largement du programme Apollo. Le vaisseau Orion pourra accueillir 4 à 6 astronautes (3 pour Apollo), sera réutilisable une dizaine de fois et reviendra sur terre comme Soyouz, et plus dans les océans comme Apollo. Parmi les deux lanceurs, on trouve Ares 5, dont la version lourde sera capable de placer en orbite terrestre 188 tonnes de charge utile (3) !! Enfin, le module lunaire, Altaïr, accueillera 4 astronautes dans 32 m³, contre 2 dans 6,5 m³ pour Apollo.
L’Homme devrait donc à nouveau fouler le sol lunaire à l’horizon 2020, pour cette fois y rester durablement en y installant des bases permanentes à l’horizon 2025-2030 (Ndr, d’après les estimations actuelles), avec comme objectif la préparation à une autre étape cruciale de l’aventure spatiale : le voyage vers Mars.
(1) Ces roches sont encore étudiées de nos jours avec des technologies qui n’existaient pas à l’époque.
(2) Même si la collaboration internationale porte ses fruits pour l’ISS et certaines missions automatiques planétaires, nous n’en sommes (malheureusement) pas encore là pour les missions lunaires et chaque agence va visiblement développer son projet dans son coin. Il est cependant loin d’être évidement que les puissances concernés soient poussées par une volonté populaire semblable à celle qui existait dans les années 60-70.
(3) A titre de comparaison, la navette peut envoyer 25 à 30 tonnes en orbite, Ariane 5 20 tonnes et Saturn V 118 tonnes. Enfin, Ares 5 pourra placer 71 tonnes en orbite lunaire, contre 47 pour Saturn V.
4 Commentaires:
Edwin... il se doutait pas du BUZZ qu'il ferait dans les années 2000 encore !!!
faut dire que le monde marche sur la tête, alors pourquoi pas sur la Lune à nouveau ; tu nous préviendras
Fred ?
lool bon elle était facile celle là Melly !! Vous prévenir de quoi ?
Ce matin j'entendais à la radio un truc qui m'a épaté, il y avait autant de puissance dans l'ordinateur de bord du module d'alunissage que...dans un téléphone portable actuel.
On ne mesure pas bien tout l'exploit qu'a représenté cette aventure spatiale à l'époque.
Dommage que les nations ne soit pas fichues de s'entendre pour la conquête de Mars.
ps : t'aimais pas les petits chatons ?:)
Oui Christèle, on ne se rend pas bien compte de l'énorme exploit que fut ce premier pas sur la Lune ! Pour ce qui est de Mars, la collaboration internationale sera de toute façon de rigueur, aucune nation actuelle, même les US, n'a les moyens d'organiser ce voyage seule ; je parlais de la reconquête de la Lune !
Les chatons ?? De quoi de qui de où ??? loool tu parles de quoi là ! Y aurait 'il une subtilité qui m'échappe ??
Enregistrer un commentaire