Les trous noirs ne connaissent pas de juste milieu
Et entre les deux, rien. Les scientifiques ont bon espoir de dénicher ces trous noirs prévus par la théorie et appelés de masses intermédiaires, entre 1.000 et 10.000 masses solaires, qu’ils pensent dénicher aux centres des amas globulaires (ces concentrations d’étoiles évoluant au sein des galaxies) ou au cœur des galaxies naines.
L’amas globulaire Oméga du Centaure par Spitzer
Seulement voilà, cet espoir semble s’envoler après l’étude approfondi de l’amas globulaire répondant au doux nom de RZ2109 et situé dans la galaxie elliptique NGC 4472 (M49) à environs 60 millions d’années lumière de
Ils ont donc fait appel aux télescopes Keck de 10m installés sur le Manua Kea à Hawaii pour observer l’environnement proche du trou noir. Résultat : sa masse n’excède pas 10 masses solaires, ce qui en fait donc un « petit » trou noir. En fait, si celui-ci avait été de masse intermédiaire, il aurait probablement englouti ou éjecté les étoiles constituant l’amas.
Il en faut plus pour décourager les astronomes qui pensent maintenant orienter leurs recherches vers la périphérie des galaxies comme la notre ou dans les galaxies naines. Une particularité semble cependant se profiler : si ces trous noirs « moyens » existent, ils seraient très rares !
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