vendredi 18 septembre 2009

Andromède en ultra violet

Voici l’image la plus fine jamais réalisée en ultra violet de la galaxie d’Andromède, M31. Habituellement occupé à chercher les gigantesques explosions cosmiques, le télescope spatial Swift s’est cette fois concentré sur la galaxie la plus proche de notre Voie Lactée.

Version HD (8 Mo)

Environs 20.000 sources UV apparaissent sur ce cliché. Elles mettent en évidence le rayonnement de jeunes étoiles et d’amas stellaires denses. Le cœur galactique est moins brillant que les bras, ce qui s’explique par le fait qu’il est essentiellement composé d’étoiles mures, rayonnants moins dans l’UV.

Ce cliché est une mosaïque de 330 images couvrant un champ d’environs 200.000 années lumière.

Source Ciel & Espace

Andromède en visible

Plancton en mer de Barents

Ce cliché d’Envisat nous montre une efflorescence de plancton dans la mer de Barents. Les côtes de la Norvège (à gauche) et de la Russie (à droite) apparaissent dans la partie inférieure du cliché.


Le plancton (Ndr, phytoplancton, plancton végétal) est la forme de vie la plus abondante des océans, formé d’algues microscopiques qui constituent la base de la pyramide alimentaire à laquelle appartiennent toutes les formes de vie océaniques.
Le plancton est porteur de pigments de chlorophylle photosynthétiques et ces organismes simples jouent un rôle similaire à celui de la végétation terrestre dans le processus de photosynthèse. Le plancton est capable de transformer des éléments inorganiques simples, comme l’eau, l’azote et le carbone, en matériaux organiques complexes.
Grâce à sa capacité à « digérer » ces éléments, le plancton est reconnu comme contribuant autant à l’absorption du dioxyde de carbone de l’atmosphère que la végétation terrestre. Comme le plancton a une influence majeure sur la quantité de carbone dans l’atmosphère mais est en même temps sensible lui-même aux changements environnementaux, il est important de le surveiller et de le modéliser dans les calculs sur les futures évolutions du climat.

Cliché pris le 19 août avec l’instrument MERIS embarqué à bord d’Envisat, avec une résolution de 300 m.

Source ESA

samedi 12 septembre 2009

Le grand retour d’Hubble

Après la dernière mission de maintenance du télescope spatial de mai dernier et à l’issue de longues semaines de calibrations, tests et étalonnages, à peine interrompues pour saisir un impact sur Jupiter en juillet dernier (voir ici), la caméra WFC3 d’Hubble est dorénavant pleinement opérationnelle pour l’observation du ciel profond. La preuve en image avec ces quatre clichés spectaculaires publiés il y a quelques jours par la NASA :

NGC 6302, la nébuleuse du Papillon située à 3.800 années lumière dans la constellation du Scorpion.

NGC 7320, le Quintette de Stephan, situé à 290 millions d’années lumière dans la constellation de Pégase.


Vue sur une zone d'intense formation stellaire dans la nébuleuse de la Carène, à 7.500 années lumière.


L’amas globulaire Oméga du Centaure, NGC5139, situé à 16.000 années lumière dans le Centaure.

Versions HD.

Source Hubble