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dimanche 6 janvier 2008

Quand les trous noirs plantent votre électronique

Les puces n’aiment pas les rayons cosmiques ! Ces particules de très hautes énergies qui parcours l’Univers tout entier perturbent de plus en plus nos appareils électroniques : ordinateur, lecteur mp3, gsm ...

En automne 2000, un géant de l’informatique mondiale rappelle un millier de serveurs défectueux. Les ingénieurs tournent en rond pendant des mois jusqu’à l’explication : les rayons cosmiques inversent parfois la valeur d’un bit de mémoire ! Microsoft a publié en 2007 un rapport soulignant que 10% des plantages systèmes étaient du à l’impact des rayons cosmiques … mouais.

Ces rayons cosmiques de très hautes énergies sont émis par des astres très actifs : trous noirs, étoiles à neutron, pulsar, supernovae … En interagissant avec les particules de l’atmosphère, celles-ci génèrent des neutrons qui arrivés au sol peuvent perturber les jonctions de nos mémoires. En clair, inverser la valeur logique d’une information lorsque d’un neutron rencontre un noyau de silicium.

Les scientifiques ont mis en place l’expérience Astep, qui consiste à tester la tenue des systèmes électroniques face aux particules cosmiques. Placez 1.280 circuits de 4M de mémoire chacun à 2.200m d’altitude, attendez quelques milliers d’heures et observez les dégâts !

En 20 ans, le risque de plantage système induit par les rayons cosmiques a été multiplié par 1.000 ! « D’un côté, puisque les transistors sont de plus en plus petits, la miniaturisation rend moins probable une interaction avec un neutron », mais d’un autre côté, en doublant le nombre de ces transistors par puce, on resserre les mailles du filet à travers duquel les particules peuvent passer « les courant qui circulent dans les circuits son aussi de plus en plus faible ! » précise JeanLuc A., responsable scientifique de l’expérience Astep.

Les avions et satellites sont naturellement plus exposés à ce risque, parce que plus haut dans l’atmosphère, alors comment se protègent’ ils ?

Les premiers utilisent la multiplication des systèmes, permettant de stocker à plusieurs endroits une même information et éradiquer donc le risque de perte de donnée. Les satellites quant à eux, sont équipés de systèmes d’électroniques durcis, spécialement conçus pour être protégés des radiations cosmiques et sont donc à l’abri ... en théorie.

Mais vue les coûts de développement et d’intégration, ce n’est pas demain qu’on pourra en bénéficier dans nos systèmes personnels !

A chaque plantage de vos PC ou autre, pensez donc aux trous noirs et supernovae !

Source Ciel & Espace N°452 janvier 2008

lundi 15 octobre 2007

Les technologies et l’environnement

Les technologies, et par de là les sciences, ont contribué à mieux appréhender l’environnement dans lequel nous vivons, et contribueront demain à mettre en place de nouvelles applications, qui avec de nouvelles habitudes limiteront, voir supprimeront, notre impact sur l’environnement.


Pour comprendre

Les études de l’atmosphère, des océans et des calottes polaires nous permirent de commencer à comprendre le fonctionnement global du climat, par l’ébauche de simulation nous montrant son évolution à l’échelle géologique.

Même si de nombreuses zones d’ombres persistent, nos connaissances ont fait d’énormes progrès depuis l’avènement des technologies modernes.

Ces technologies ont contribué à la prise de conscience de l’impact de notre comportement sur l’environnement, notamment dans le cadre du réchauffement climatique.

Même si le doute existe depuis des décennies, on ne sait que depuis peu de temps (quelques années) que 90% du réchauffement climatique est imputable à l’activité humaine.

Probablement inéluctable (même sans notre présence), les dernières études scientifiques montrent que ce réchauffement pourrait s’accroitre de manière très rapide, avec des vitesses sans comme une mesure bien plus rapides que celles ayant entraînées les changements climatiques précédents, s’étalant sur des dizaines de milliers d’années.

Les premières applications des observations depuis l’espace étaient l’analyse météorologique et l’étude de la haute atmosphère, qui sont liées de nature.

Le niveau de précision et de couverture des instruments embarqués sur les satellites d’observation nous permettent aujourd’hui de mettre en place des observations globales liées à des mesures locales très précises.

Le mixage de ces informations permet, entre autre, de mettre en évidence l’impact local d’un phénomène global, par exemple l’étude d’El Niño qui engendre ici et là sécheresses ou inondations, ou l’étude du courant Atlantique Nord et de ses cousins, véritables régulateurs climatiques terrestre.

L’étude des calottes polaires nous permet de lire véritablement dans le passé. Nous sommes aujourd’hui capable de forer jusqu’à 3km dans la calotte glacière de l’Antarctique et de retracer 800.000 ans d’histoire du climat ! Les bulles d’air emprisonnées dans la glace sont de véritables messagers de la composition de l’atmosphère des temps anciens.

Sans les technologies actuelles, nous ne pourrions récolter l’ensemble de ces données nous informant de manière de plus en plus précise sur l’histoire de notre climat, et par là même sur son évolution et son avenir proche.

Pour agir

Aujourd’hui, en plus des habitudes à changer, les différentes alternatives mises en place pour lutter contre le réchauffement climatiques s’appuient très largement sur les nouvelles technologies.

Les panneaux solaires et les éoliennes ont connus ses dernières années une augmentation remarquable de leur rendement, leur permettant de fournir de l’énergie électrique à partir de faible quantités d’énergies naturelles initiales.

Les piles à combustibles, consommant de l’hydrogène pour ne recracher que de l’eau, sont quasiment prête pour l’échelle industrielle : véhicule terrestre, moteur de toutes sortes, aviation, maritime … les champs d’application sont plus que larges !

Pour parler des applications qui « fâchent », les centrales atomiques fonctionnant sur la base de la fusion (comme au cœur des étoiles) et non sur la base de la fission (les centrales actuelles), fourniront de colossales quantités d’énergie sans rejets sales. Les études semblent piétiner depuis une trentaine d’années, mais on peut raisonnablement penser qu’elles seront au point avant la fin de ce siècle.

Reste encore de nombreuses applications à mettre au point, notamment dans le stockage d’énergie ou l’extraction d’énergie propre sans consommer d’énergie sale (exemples : l’extraction de l’hydrogène de l’eau de mer sans moteur thermique au pétrole, ou le stockage de l’électricité autrement qu’à travers des batteries chimiques).

Vue l’évolution des technologies depuis les dernières décennies, on peut honnêtement penser que dans un futur plus ou moins proche (fin du siècle ? début du prochain siècle ?), nous pourrons supprimer notre impact néfaste sur l’environnent, pour enfin permettre à notre climat de retrouver une évolution « normale », basée sur la vitesse de croisière qu’il a toujours connu. Je le pense réellement.

Les technologies ne pourront pas tout faire, notre comportement individuel de tous les jours est évidement prépondérant. C’est un tout.

Reste maintenant à le vouloir. Les technologies sont là, ou arrivent à grand pas, donnons-nous les moyens de les utiliser rapidement dans l’intérêt de tous, quelques en soit les coûts, sinon…


Vous comprendrez que je ne pouvais lister de manière exhaustive la liste des applications technologiques d’études et d’actions, on pourrait en écrire un livre !

Je souhaitais simplement insister à travers ce survol sur l’apport des technologies modernes à la protection de notre environnement. Beaucoup semblent aujourd’hui renier catégoriquement celles-ci, essentiellement par manque de connaissances et par un comportement quasi extrémiste, c’est dommage.


Billet publié dans le cadre du Blog Action Day


jeudi 11 octobre 2007

Un ferry solaire

Maheanuu nous présente les études portant sur la propulsion de navires de tailles conséquentes par énergie solaire.


Certains sont déjà en activité en Australie, belle initiative qui peut être définie comme "la possible grande évolution des bateaux depuis l'arrivée de la vapeur".

jeudi 30 août 2007

Une batterie propre sucrée

Sony vient de mettre au point une batterie d’un nouveau genre totalement écologique, qui fonctionne avec du sucre.

Enfin une batterie entièrement « bio », à l’heure actuelle encore un peu encombrante mais qui sera bientôt parfaitement adapté pour les GSM, PDA ou autre IPOD.

La batterie tire son énergie de la transformation des glucides par des enzymes.


Sony envisage la commercialisation de ce nouveau genre de batterie, mais sans avancer de date.

A suivre donc.

Crédit Sony

Source Techno Sciences

dimanche 10 juin 2007

L’hydroptère croise Pen Duick


Rencontre de l’histoire et de la technologie entre l’Hydroptère et le célèbre cotre d’Eric Tabarly Pen Duick, en baie de Quiberon. Le premier fut imaginé et développé par Alain Thébault sous la précieuse direction d’Eric Tabarly.

« Après avoir longuement regardé mes plans, la conclusion d’Eric fut brève, définitive et riche de perspectives : ‘ Tu t’occupes de tout et, si ça marche, je te prendrai à mes côtés… ‘ ».

Les matériaux de l’époque ne permettaient pas les prouesses technologiques actuelles, sur qu’Eric Tabarly aurait été autant, voir plus émus que les deux équipages au moment de la rencontre. Un siècle d’évolution technologique sépare ces deux merveilles des océans.

Source


jeudi 31 mai 2007

Microsoft Surface

On parle de plus en plus de ces technologies (Voir mes sillages Techno), on voit de plus en plus de présentations de ces interfaces. A quand la disponibilité pour le grand public? Êtes vous prêts ? Moi oui !



Via Larry Vetea's Blog

jeudi 26 avril 2007

Plus vite, plus haut, plus loin …

L’Hydroptère monte en puissance et pulvérise les records ! (voir mon sujet précédent pour un petit retour historique)

Le WSSRC (World Sailing Speed Record Concil) à homologué le 24 avril dernier les deux records mondiaux battus par l’Hydroptère le 4 avril.

Ce « voilier » devient donc le plus rapide sur un mille nautique (1.852m) avec une moyenne de 41.69 nœuds (77.2 km/h) et explose la moyenne sur 500m à 44.81 nœuds (82.9 km/h).

Après les records sur plan d’eau sur courte distance et avant les records océaniques, l’Hydroptère s’attaquera prochainement aux distances semi hauturières :

  • Record Plymouth-La Rochelle (:p)
  • Record SNSM St Nazaire-St Malo
  • Record des 100 milles Brittany-Ferry

Le record de distance parcourue pendant 24H et le record absolu (48.7 nœuds, 90.19 km/h) sont également à portée de « voiles », puisque pendant les 500m l’Hydroptère à flirter avec les 46.5 nœuds.

Qui veut embarquer ? Moi j’y vais !!


Source : le site officiel.

jeudi 12 avril 2007

Un avion propre

A l’horizon 2050 les réserves de pétrole de notre petite planète seront épuisées. Depuis longtemps, de nombreux industriels et chercheurs planchent sur le remplacement de cette énergie fossile, pour l’industrie, les transports etc… Les recherches et travaux se tournent vers l’utilisation d’hydrogène, et pour cause c’est l’élément le plus rependu dans l’Univers ! On a déjà vu des véhicules électriques, mais voici le premier avion expérimental alimenté par une pile à combustible : le HyFish. Développé en collaboration par un ingénieur Suisse et un institut de recherches aéronautiques et aérospatiales Allemand, les premiers essais de ce prototype modèle réduit de 1.2 m qui ne rejette que de l’eau sont concluants. Reste maintenant à passer à l’étape supérieure en fabriquant un appareil capable d’embarquer des passagers.


2050 va venir vite, très vite. Quand on connait le temps entre la validation d’un prototype de ce genre et la diffusion à grande échelle, qui parfois n’arrive jamais, il est en effet temps de se pencher sur le problème !

Crédit SmartFish

Source

dimanche 11 mars 2007

Interfaces partagées

Dans la ligné des expériences dont je vous ai déjà parlé, la réalité augmentée, voici un autre exemple de recherches en cours qui vont aboutir à des applications qui nous accompagneront au quotidien.

J’ai hâte, et vous ?

Source



samedi 3 mars 2007

La réalité augmentée

Entre la réalité et le monde virtuel, se trouve le domaine de la « réalité augmente » : celui de l’image vidéo telle qu’elle est perçue par le cerveau à laquelle viennent se supersposer des informations graphiques et textuelles.

C’est incroyable ! Impressionnant !

PS : Mettez du son :p

L’article

jeudi 1 mars 2007

Robots & émotions humaines

"Feelix Growing est un projet de recherche européen coordonné par le professeur Lola Canamero de l'université du Hertfordshire en Grande-Bretagne. Le consortium rassemble plusieurs roboticiens, psychologues et neuroscientifiques européens dans l'objectif de construire un robot capable d'apprendre des humains, pour interagir avec eux d'une manière “socialement et émotionnellement appropriée".

Les derniers mots me font limite froid dans le dos ... Les expériences de ce type se multiplies, visiblement tous avancent dans la même direction : rendre le plus autonome possible les futurs robots avec qui on va un jour cohabiter, on est bien partit.

Ca vous fait quoi ? Moi moyen ...


L'article



dimanche 28 janvier 2007

Décollage

S’élever au dessus des flots … en restant sur un bateau ! Tel est le but de l’Hydroptère qui après prés de 15 ans de préparation et d’essais semble aujourd’hui prés à affronter les records océaniques, ou comment s’affranchir de la poussée d’Archimède. Mélange de technologies aéronautiques et marines, l’idée n’est pas nouvelle. Après de nombreux essais plus ou moins fructueux qui débutèrent à la fin du 19ème siècle, dans les années 70, Eric Tabarly avait greffé des foils sur un petit trimaran de plage l’autorisant à évoluer sans que les flotteurs ne touchent la surface de l’eau. Ceci se passait en face du port de La Rochelle, dans une relative indifférence. Ses essais le conduiront à mettre en place cette technique sur un trimaran de course en aluminium « Paul Ricard », qui raflât alors nombreuses courses de l’époque même si il était trop lourd pour décoller.

Aujourd’hui, Alain Thébault et son équipage s’envolent sur l’eau avec ce "voilier" aux caractéristiques incroyables qui flirte avec les 50 nœuds (près de 93 Km/h).

Reste à valider le comportement de cette véritable prouesse technologique dans des conditions de mer musclée (houle de 7-8m), qu’il rencontrera forcément lors des tentatives de records océaniques.


mardi 23 janvier 2007

Quand la réalité rattrape la fiction

Bienvenu dans le monde de la cybernétique !

Les chercheurs du Bristol Robotics Laboratory sont en train de développer des robots se nourrissant de plancton, dans le but de les rendre autonomes lors d’explorations des grands fonds marins, royaume de l’obscurité où la production d’énergie est aujourd’hui un véritable obstacle. Ou comment nourrir des composants électroniques avec des organismes biologiques…

Robot, guéris-toi tout seul !

Dans le cadre des développements des Rovers explorant les planètes (pour l’instant Mars uniquement), un chercheur de l’université du Vermont met au point un robot capable de se réparer seul en s’adaptant aux dommages qu’il subi sur les parties pouvant affecter son déplacement.


Que vous inspirent ces recherches et travaux ?