Les technologies, et par de là les sciences, ont contribué à mieux appréhender l’environnement dans lequel nous vivons, et contribueront demain à mettre en place de nouvelles applications, qui avec de nouvelles habitudes limiteront, voir supprimeront, notre impact sur l’environnement.
Pour comprendre
Les études de l’atmosphère, des océans et des calottes polaires nous permirent de commencer à comprendre le fonctionnement global du climat, par l’ébauche de simulation nous montrant son évolution à l’échelle géologique.
Même si de nombreuses zones d’ombres persistent, nos connaissances ont fait d’énormes progrès depuis l’avènement des technologies modernes.
Ces technologies ont contribué à la prise de conscience de l’impact de notre comportement sur l’environnement, notamment dans le cadre du réchauffement climatique.
Même si le doute existe depuis des décennies, on ne sait que depuis peu de temps (quelques années) que 90% du réchauffement climatique est imputable à l’activité humaine.
Probablement inéluctable (même sans notre présence), les dernières études scientifiques montrent que ce réchauffement pourrait s’accroitre de manière très rapide, avec des vitesses sans comme une mesure bien plus rapides que celles ayant entraînées les changements climatiques précédents, s’étalant sur des dizaines de milliers d’années.
Les premières applications des observations depuis l’espace étaient l’analyse météorologique et l’étude de la haute atmosphère, qui sont liées de nature.
Le niveau de précision et de couverture des instruments embarqués sur les satellites d’observation nous permettent aujourd’hui de mettre en place des observations globales liées à des mesures locales très précises.
Le mixage de ces informations permet, entre autre, de mettre en évidence l’impact local d’un phénomène global, par exemple l’étude d’El Niño qui engendre ici et là sécheresses ou inondations, ou l’étude du courant Atlantique Nord et de ses cousins, véritables régulateurs climatiques terrestre.
L’étude des calottes polaires nous permet de lire véritablement dans le passé. Nous sommes aujourd’hui capable de forer jusqu’à 3km dans la calotte glacière de l’Antarctique et de retracer 800.000 ans d’histoire du climat ! Les bulles d’air emprisonnées dans la glace sont de véritables messagers de la composition de l’atmosphère des temps anciens.
Sans les technologies actuelles, nous ne pourrions récolter l’ensemble de ces données nous informant de manière de plus en plus précise sur l’histoire de notre climat, et par là même sur son évolution et son avenir proche.
Pour agir
Aujourd’hui, en plus des habitudes à changer, les différentes alternatives mises en place pour lutter contre le réchauffement climatiques s’appuient très largement sur les nouvelles technologies.
Les panneaux solaires et les éoliennes ont connus ses dernières années une augmentation remarquable de leur rendement, leur permettant de fournir de l’énergie électrique à partir de faible quantités d’énergies naturelles initiales.
Les piles à combustibles, consommant de l’hydrogène pour ne recracher que de l’eau, sont quasiment prête pour l’échelle industrielle : véhicule terrestre, moteur de toutes sortes, aviation, maritime … les champs d’application sont plus que larges !
Pour parler des applications qui « fâchent », les centrales atomiques fonctionnant sur la base de la fusion (comme au cœur des étoiles) et non sur la base de la fission (les centrales actuelles), fourniront de colossales quantités d’énergie sans rejets sales. Les études semblent piétiner depuis une trentaine d’années, mais on peut raisonnablement penser qu’elles seront au point avant la fin de ce siècle.
Reste encore de nombreuses applications à mettre au point, notamment dans le stockage d’énergie ou l’extraction d’énergie propre sans consommer d’énergie sale (exemples : l’extraction de l’hydrogène de l’eau de mer sans moteur thermique au pétrole, ou le stockage de l’électricité autrement qu’à travers des batteries chimiques).
Vue l’évolution des technologies depuis les dernières décennies, on peut honnêtement penser que dans un futur plus ou moins proche (fin du siècle ? début du prochain siècle ?), nous pourrons supprimer notre impact néfaste sur l’environnent, pour enfin permettre à notre climat de retrouver une évolution « normale », basée sur la vitesse de croisière qu’il a toujours connu. Je le pense réellement.
Les technologies ne pourront pas tout faire, notre comportement individuel de tous les jours est évidement prépondérant. C’est un tout.
Reste maintenant à le vouloir. Les technologies sont là, ou arrivent à grand pas, donnons-nous les moyens de les utiliser rapidement dans l’intérêt de tous, quelques en soit les coûts, sinon…
Vous comprendrez que je ne pouvais lister de manière exhaustive la liste des applications technologiques d’études et d’actions, on pourrait en écrire un livre !
Je souhaitais simplement insister à travers ce survol sur l’apport des technologies modernes à la protection de notre environnement. Beaucoup semblent aujourd’hui renier catégoriquement celles-ci, essentiellement par manque de connaissances et par un comportement quasi extrémiste, c’est dommage.
Billet publié dans le cadre du Blog Action Day